L’infidélité, ce mot chargé d’émotions, fait encore frissonner bien des couples. Tromper son ou sa partenaire n’est jamais un geste anodin car derrière chaque aventure extraconjugale se cachent souvent des raisons bien plus profondes qu’un simple élan de désir. En tant que coach en relations amoureuses, je vous propose de plonger dans l’univers complexe des motivations psychologiques qui peuvent pousser une personne à être infidèle.
Une insatisfaction relationnelle persistante
L’une des causes les plus fréquentes d’infidélité est sans surprise une insatisfaction dans la relation de couple. Lorsqu’un partenaire se sent négligé, incompris ou émotionnellement déconnecté, il ou elle peut chercher à combler ce vide ailleurs. Le besoin de se sentir valorisé, désiré et écouté peut devenir un moteur puissant vers l’adultère.
Les personnes qui s’inscrivent sur des sites de rencontre coquines comme RencontreSecrète.ca ne cherchent pas toujours uniquement du sexe. Beaucoup recherchent une forme de reconnaissance, de complicité ou une connexion émotionnelle qu’elles n’ont plus à la maison. Le manque de communication ou la routine étouffante du quotidien sont souvent des déclencheurs de cette insatisfaction.
Une faible estime de soi
La quête d’infidélité peut parfois être une manière maladroite de renforcer une estime de soi fragilisée. Sentir qu’on peut encore plaire, séduire et être désiré·e est un baume temporaire sur une image de soi égratignée. Certaines personnes utilisent les aventures extraconjugales pour se rassurer sur leur pouvoir d’attraction.
Il est courant de voir des individus, en période de doute personnel ou après un échec professionnel, chercher une gratification rapide par des rencontres en ligne ou des liaisons secrètes. Cette validation externe agit comme une échappatoire émotionnelle, mais elle ne règle jamais le fond du problème. Les conséquences psychologiques de l’infidélité, autant pour la personne trompée que pour le ou la trompeur(euse), peuvent laisser des traces durables.
La recherche de nouveauté et d’excitation
Pour certains, l’infidélité n’est pas liée à une souffrance mais plutôt à une soif de nouveauté. Ce sont des personnes qui recherchent constamment l’intensité, la passion, l’inattendu. L’adrénaline d’une relation interdite, le frisson du risque ou simplement le plaisir de l’interdit peut suffire à motiver une aventure extraconjugale.
Ce comportement est parfois associé à des personnalités plus impulsives ou à des schémas d’attachement insécures. Dans ces cas, le partenaire fidèle n’est pas nécessairement en tort. Il s’agit plutôt d’un besoin interne de stimulation qui, s’il n’est pas reconnu ou maîtrisé, mène à des décisions destructrices.

L’ennui dans la relation de couple
Un autre facteur souvent négligé est l’ennui. Après plusieurs années de vie commune, il arrive que la routine s’installe. Le sexe devient prévisible, les discussions tournent autour des factures et des enfants, et le couple s’éloigne sans même s’en rendre compte. Dans ce contexte, l’infidélité peut apparaître comme une solution facile pour retrouver une forme de vitalité perdue.
Cette envie d’ailleurs est amplifiée par les réseaux sociaux et les applications de rencontre adultère qui rendent l’accès à de nouveaux partenaires extrêmement simple. L’ennui combiné à la tentation constante devient une combinaison à haut risque pour la fidélité.
Des croyances limitantes ou une perception biaisée de l’amour
Certains adultes ont grandi avec des modèles amoureux dysfonctionnels ou des croyances comme « tous les hommes trompent » ou « l’amour ne dure jamais ». Ces représentations influencent la manière dont ils construisent leurs relations. Si l’on croit que l’amour est voué à s’éteindre, l’engagement devient une mascarade temporaire qu’on peut trahir sans remords.
Il n’est pas rare que ces croyances proviennent d’expériences passées : infidélité vécue dans l’enfance, trahisons antérieures non digérées ou manque de repères émotionnels stables. Dans ces cas, l’infidélité devient presque un réflexe de protection, un moyen de ne pas trop s’attacher ou de prendre le contrôle avant d’être soi-même blessé.
Quand l’infidélité est une manière d’exister
Pour certaines personnes, l’infidélité n’est ni une question de manque ni un besoin de stimulation. C’est une affirmation de leur individualité. Elles veulent se sentir libres, affirmer qu’elles ne sont pas enfermées dans une relation exclusive. C’est souvent le cas chez ceux qui ont du mal à conjuguer amour et liberté.
Dans ces cas, les rencontres adultères ne sont pas vécues comme des trahisons mais comme un mode de vie assumé, voire revendiqué. Ces profils se retrouvent souvent sur des plateformes de rencontre discrète où la discrétion permet de vivre des relations parallèles sans conséquence sociale immédiate.
Réflexion sur la fidélité à soi-même
En fin de compte, l’infidélité soulève toujours une question plus large : à qui sommes-nous fidèles ? À notre partenaire, à nos valeurs, ou à nos besoins profonds ? Pour éviter l’auto-sabotage ou la destruction de l’autre, il est essentiel d’être à l’écoute de ce qui se passe en soi avant de poser des gestes irréversibles.
Les couples qui traversent une infidélité peuvent aussi, avec de l’aide, en sortir plus forts, à condition d’oser nommer les blessures, les besoins non exprimés et les zones d’ombre. Parfois, cette crise révèle un malaise enfoui qui aurait pu être évité par une meilleure communication ou un accompagnement thérapeutique.




